CHAPITRE II - La Promesse de l'aube, R. Gary
Objectifs : découvrir un auteur et des extraits d'une oeuvre, analyser les étapes du récit d'apprentissage
Introduction : R. Gary vu par M. Anissimov
LECTURES ANALYTIQUES
L'ambition d'une mère, p. 32
La fin de l'enfance, p. 36
L'accomplissement, p. 38
Confessions, Rousseau (les enjeux de l'autobiographie)
OUTILS DE LA LANGUE
Le vocabulaire du souvenir
Le pluriel des noms composés
Les valeurs du présent
La connotation
Les expansions du nom
Les conjonctions de subordination
EXPRESSIONS
Imaginer une suite de texte
Enumérer des "Je me souviens"
Donner son avis
Raconter une injustice
23 nov. 2015
Progression chapitre II - 3ème A
CHAPITRE II - La Promesse de l'aube, Romain Gary
Objectifs : découvrir un auteur et son oeuvre, s'interroger sur les enjeux et difficultés de l'écriture autobiographique
Introduction : R. Gary vu par M. Anissimov, p. 41
LECTURES ANALYTIQUES (photocopies)
Un avenir tout tracé
Une éducation française
Le désir d'indépendance
Confessions, Rousseau (le pacte autobiographique)
OUTILS DE LA LANGUE
Le vocabulaire du souvenir
Le pluriel des noms composés
Les valeurs du présent
Les expansions du nom
La connotation
Les conjonctions de subordination
EXPRESSIONS
Formuler des projets d'avenir
Enumérer des "Je me souviens" à la manière de Perec
Donner son avis
Revendiquer son autonomie
Objectifs : découvrir un auteur et son oeuvre, s'interroger sur les enjeux et difficultés de l'écriture autobiographique
Introduction : R. Gary vu par M. Anissimov, p. 41
LECTURES ANALYTIQUES (photocopies)
Un avenir tout tracé
Une éducation française
Le désir d'indépendance
Confessions, Rousseau (le pacte autobiographique)
OUTILS DE LA LANGUE
Le vocabulaire du souvenir
Le pluriel des noms composés
Les valeurs du présent
Les expansions du nom
La connotation
Les conjonctions de subordination
EXPRESSIONS
Formuler des projets d'avenir
Enumérer des "Je me souviens" à la manière de Perec
Donner son avis
Revendiquer son autonomie
5 oct. 2015
FICHE-METHODE 4ème de couverture d'un récit fantastique
PRESENTATION
- mentionner le nom de l'auteur et le titre du récit
- rédiger un texe d'une dizaine de lignes pour :
. présenter le récit en deux ou trois phrase, en ne dévoilant que le début ;
. indiquer le thème fantastique du récit.
CONSEILS D'ECRITURE
- employer des phrases brèves, juxtaposées, éventuellement des phrases nominales ;
- chercher à susciter la curiosité du lecteur, à le faire frissonner. Pour cela, recourir à :
. des phrases interrogatives ou exclamatives ;
. des adjectifs qualificatifs comme :
déroutant, étonnant, étrange, extraordinaire, incroyable, inquiétant, mystérieux...
. des expressions telles que :
à vous couper le souffle, à vous glacer le sang, à vous faire dresser les cheveux sur la tête...
- mentionner le nom de l'auteur et le titre du récit
- rédiger un texe d'une dizaine de lignes pour :
. présenter le récit en deux ou trois phrase, en ne dévoilant que le début ;
. indiquer le thème fantastique du récit.
CONSEILS D'ECRITURE
- employer des phrases brèves, juxtaposées, éventuellement des phrases nominales ;
- chercher à susciter la curiosité du lecteur, à le faire frissonner. Pour cela, recourir à :
. des phrases interrogatives ou exclamatives ;
. des adjectifs qualificatifs comme :
déroutant, étonnant, étrange, extraordinaire, incroyable, inquiétant, mystérieux...
. des expressions telles que :
à vous couper le souffle, à vous glacer le sang, à vous faire dresser les cheveux sur la tête...
1 oct. 2015
2 poèmes fantastiques (G. de Maupassant et C. Baudelaire)
"Terreur", G. de Maupassant
Ce soir-là j'avais lu fort longtemps quelque auteur.
Il était bien minuit, et tout à coup j'eus peur.
Peur de quoi ? je ne sais, mais une peur horrible.
Je compris, haletant et frissonnant d'effroi,
Qu'il allait se passer une chose terrible...
Alors il me sembla sentir derrière moi
Quelqu'un qui se tenait debout, dont la figure
Riait d'un rire atroce, immobile et nerveux :
Et je n'entendais rien, cependant. O torture !
Sentir qu'il se baissait à toucher mes cheveux,
Et qu'il allait poser sa main sur mon épaule,
Et que j'allais mourir au bruit de sa parole ! [...]
Un craquement se fait soudain ; fou d'épouvante,
Ayant poussé le plus terrible hurlement
Qui soit jamais sorti de poitrine vivante,
Je tombais sur le dos, roide et sans mouvement.
--------------------------------------------------------------------------------------------
"Le vampire", C. Baudelaire
Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon cœur plaintif es entrée ;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée,
De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine ;
- Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,
Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne,
- Maudite, maudite sois-tu !
J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.
Hélas ! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit :
"Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
A ton esclavage maudit,
Imbécile ! - de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire !"
Ce soir-là j'avais lu fort longtemps quelque auteur.
Il était bien minuit, et tout à coup j'eus peur.
Peur de quoi ? je ne sais, mais une peur horrible.
Je compris, haletant et frissonnant d'effroi,
Qu'il allait se passer une chose terrible...
Alors il me sembla sentir derrière moi
Quelqu'un qui se tenait debout, dont la figure
Riait d'un rire atroce, immobile et nerveux :
Et je n'entendais rien, cependant. O torture !
Sentir qu'il se baissait à toucher mes cheveux,
Et qu'il allait poser sa main sur mon épaule,
Et que j'allais mourir au bruit de sa parole ! [...]
Un craquement se fait soudain ; fou d'épouvante,
Ayant poussé le plus terrible hurlement
Qui soit jamais sorti de poitrine vivante,
Je tombais sur le dos, roide et sans mouvement.
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"Le vampire", C. Baudelaire
Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon cœur plaintif es entrée ;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée,
De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine ;
- Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,
Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne,
- Maudite, maudite sois-tu !
J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.
Hélas ! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit :
"Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
A ton esclavage maudit,
Imbécile ! - de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire !"
28 sept. 2015
21 sept. 2015
La peinture au temps de Maupassant
Gustave Courbet, Honfleur ou l'Embouchure de la Seine (1841), huile sur toile, 44 x 65
Vers le milieu du XIXè siècle, les peintres réalistes, tel que Courbet, s'attachent à représenter fidèlement des paysages. Dans la 2ème partie du XIXè siècle, les peintres impressionnistes, tel que Monet, cherchent à saisir la lumière du jour et le mouvement incessant de la vie.
Quel tableau préférez-vous ? Justifiez votre réponse en quelques lignes.
Claude Monet, Etretat, la Manneporte, reflets sur l'eau (1885), huile sur toile, 66 x 82
Répondez aux questions suivantes pour votre dossier HISTOIRE DES ARTS.
1) Identifiez les peintres, les titres et les dates des deux tableaux.
2) Quels éléments composent chacun des paysages ?
3) Caractérisez les couleurs et la lumière dans chacun des tableaux. Quels tons dominent ? Quels moments de la journée suggèrent-ils ?
4) a. Quel tableau suggère l’immobilité ? Lequel donne l’impression du mouvement ?
b. Par quels procédès le peintre crée-t-il ces effets ?
5) Cherchez le sens du mot impressionnisme ? Quel tableau a donné son nom au mouvement ?
Vers le milieu du XIXè siècle, les peintres réalistes, tel que Courbet, s'attachent à représenter fidèlement des paysages. Dans la 2ème partie du XIXè siècle, les peintres impressionnistes, tel que Monet, cherchent à saisir la lumière du jour et le mouvement incessant de la vie.
Quel tableau préférez-vous ? Justifiez votre réponse en quelques lignes.
6 sept. 2015
Danse à la ville / Danse à la campagne, A. Renoir
Comparaison de deux tableaux de Pierre Auguste Renoir (observations + analyses) :
- le décor
- les vêtements des danseurs
- l'attitude des danseurs
Image du téléfilm "La Parure" (Thomas Chabrol et Cécile de France)
1. a. Quelle est la nature de l'image ?
b. De quelle oeuvre est-elle extraite ?
2. Qui sont les personnages représentés ?
3. a. A quelle activité se livrent-ils ?
b. A quel moment de la nouvelle cette image correspond-elle ?
4. Décrivez le personnage féminin : vêtement, coiffure, expression du visage, attitude.
5. Que suggère son regard ? Citez un passage du texte qui pourrait l'expliquer.
2. Qui sont les personnages représentés ?
3. a. A quelle activité se livrent-ils ?
b. A quel moment de la nouvelle cette image correspond-elle ?
4. Décrivez le personnage féminin : vêtement, coiffure, expression du visage, attitude.
5. Que suggère son regard ? Citez un passage du texte qui pourrait l'expliquer.
5 sept. 2015
Entrez dans l'univers de la nouvelle réaliste !
Baigneurs, bords de l’Yerres, 1878
Huile sur toile - 157 x 117 cm
Voici 4 extraits de nouvelles de Guy de Maupassant.
1. La femme posa sur la table la marmite toute noire, enleva le couvercle, et pendant que montait au plafond une vapeur de soupe pleine d'une odeur de choux, elle réfléchit. ("Les Sabots", 1883)
2. Sur une petite plate-forme, les nageurs se pressent pour piquer leur tête. ("La femme de Paul", 1881)
3. Le comte de Lormerin venait d'achever de s'habiller. Il jeta un dernier regard dans la grande glace qui tenait un panneau entie.r de son cabinet de toilette et sourit. ("Fini", 1885).
4. Le jour de la fête arriva. Mme Loisel eut un succès. Elle était plus jolie que toutes, élégante, gracieuse, souriante et folle de joie. ("La Parure", 1884)
1 sept. 2015
Le bal, Alfred de Vigny
La harpe tremble encore et la flûte soupire,
Car la valse bondit dans son sphérique empire ;
Des couples passagers éblouissent les yeux,
Volent entrelacés en cercle gracieux,
Suspendent des repos balancés en mesure,
Aux reflets d'une glace admirent leur parure,
repartent ; puis, troublés par leur groupe riant,
Dans leurs tours moins adroits se heurtent en criant.
La danseuse, enivrée aux transports de la fête,
Sème et foule en passant les bouquets de sa tête,
Aux bras qui la soutient se livre, et, pâlissant,
Tourne, les yeux baissés sur un sein frémissant.
Courez, jeunes beautés, formez la double danse :
Entendez-vous l'archet du bal joyeux,
Jeunes beautés ? Bientôt la légère cadence
Toutes va, tout à coup, vous mêler à mes yeux.
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